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Posté le June 22, 2016
La plateforme d’innovation du groupement régional Technocampus donne aux industriels les moyens d’inventer l’usine du futur.
Sur la zone industrielle de Saint-Nazaire, entre l’usine d’Airbus et le chantier naval STX, le Technocampus Smart Factory veut mettre la réalité virtuelle au service des industriels et entreprises du territoire. Comme les deux autres Technocampus Ocean et Composites à Nantes, la plateforme est gérée par un groupement d’intérêt public, sous l’égide de la région Pays de la Loire. Et à Saint-Nazaire sur plus de 1 300 m2, les entreprises ont accès à plusieurs équipements dans le domaine de la réalité virtuelle. « Nous avons deux salles, dont une ultra-immersive équipée d’un cave sur 5 faces pour projeter des images en très haute définition, de murs collaboratifs et de casques de réalité virtuelle », explique Sophie Levionnois, la directrice du Technocampus Smart Factory.
Faciliter l’usage des technologies
Dès son ouverture, le Technocampus s’est doté de MiddleVR for Unity, une plugin de réalité virtuelle dédié au logiciel multiplateforme Unity utilisé dans le domaine des jeux-vidéos mais aussi de l’industrie. Ce plugin s’adapte aux différents dispositifs d’affichage et d’interaction liés à la réalité virtuelle. « Pour faciliter son utilisation et son adoption par nos adhérents, nous avons mis au point une boite à outils spécifique pour ce plugin. Cela leur permet de créer, depuis leur propre ordinateur, une scène et devenir la tester grandeur nature et la finaliser sur nos équipements via une simple application exécutable », détaille Sophie Levionnois.
La mission du Technocampus est claire : aider les entreprises à s’approprier ces technologies, à les intégrer dans leurs process en mettant à leur disposition des équipements mutualisés et en les formant à leur utilisation. Car de la conception à la production, la réalité virtuelle peut s’intégrer dans l’ensemble de la chaine industriel : mise au point de produits, de process, formation, maintenance…
Une dizaine d’adhérents
Le Technocampus Smart Factory compte à ce jour une dizaine d’adhérents, dont Airbus et STX, principaux utilisateurs de la plateforme. En proche voisin, l’avionneur y a même installé deux salariés en permanence. « Ils reçoivent quasi-quotidiennement des groupes d’une dizaine salariés pour, par exemple, les former en réalité virtuelle aux nouveaux process d’assemblage », explicite Sophie Levionnois. Du côté de STX, on utilise notamment les équipements mutualisés pour concevoir les aménagements intérieurs des futurs paquebots.
Mais la plateforme s’adresse aussi start-up et PME, prestataires de services pour les grands groupes, qui développent des applications en réalité virtuelle ou proposent des services utilisant ces technologies comme de la formation. Prochain défi ? Inciter les industriels à recruter, en interne, des compétences en réalité virtuelle. Encore une autre étape de la digitalisation de l’industrie.